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Voyageurs au Cambodge
8 janvier 2013

Jour 2

Réveil difficile même si nous commencons à nous habituer au décalage horaire.

Voyons avec l'hôtel pour nous rendre à Chaum Chô, au centre de réeducation qui accueille des enfants handicapés et séropos mais elle ne sait pas où celà se trouve. Etants toujours sans nouvelles de la responsable de l'association ( française ) je n'ai pas l'adresse et je ne trouve rien sur le net.

La jeune fille de l'hôtel nous donne l'adresse d'un orphelinat sur PP, ok, nous verrons bien, nous partons avec les dons recueillis en France sur place.

Les lieux sont glauques, des "maisons" de tolles, des amas de détritus où se cotoient bestioles et gosses. Une chaleur étouffante fait en plus remonter les odeurs, déjà l'émotion est là... Des enfants qui jouaient devant nous nous accompagnent.

Arrivée devant PIO http://peopleimprovement.org/, des locaux propres eu une cinquantaine de gosses âgés d'environ 4 à 14 ans au maximum.

Filles et garçons tous sont assis et nous abservent, c'est gênant. La nounou nous demande de nous asseoir, coup de bol: une jeune française est là, elle nous explique un peu les lieux... Elle a été prof d'anglais durant 2 mois l'an dernier ici et est revenue voir les enfants.

C'est un drôle de mélange de sentiments qui règne là, ils ont l'air heureux et en même temps leurs gestes exposent une grosse recherche affective. Délicatement ils touchent les affaires que nous leur avons apportés ( cahiers, crayons, brosses à dents, dentifrices... ),  prise de photos.

Et là, c'est... la fête!: Ils veulent jouer avec nous! Rires et cris, câlins, réticents au départ ils sont désormais assis sur nos genoux, nous caressent les joues.

Je retiens mes larmes car l'émotion est là, mais devant eux pourquoi pleurer alors que les rires explosent de partout!

Au cours du jeu 2 petites me prennent les mains, je "change" donc de partenaire... Il faut peu de temps pour retrouver le petit bout de 4 ans pleurer... je vais le voir, le serre dans mes bras, ses larmes s'en vont.

Ils veulent danser avec nous, jouer, nous embrasser, faire des bras de fer... Nous vivons un moment hyper privilégié, fort, riche et vrai!

Faisons un don financier à la nounou afin qu'elle puisse acheter des repas, des vêtements.

Le départ est difficile, nous n'avons pas vraiment envie de les quitter... Des "merci" à ne plus en finir, nous leur promettons de revenir les voir dès notre retour sur PP en mars.

Sur le chemin du retour nous arrêtons devant un barnum immense. Des traîteurs locaux mitonnent leurs mets... Nous sentons les festivités se mettrent en place... Ils célebrent des funérailles! Les enfants nous saluent tous.

Reste de la journée détente, nous nous arrêtons dans un resto prendre un verre et nous prenons le risque de consommer nos premiers glaçons, mais la chaleur est bien trop lourde pour continuer à boire chaud! je goûte la spécialité locale: du café avec du lait concentré et une tonne de glace, quel délice!!

Prmière discothèque aux décors sublimes, musique... Branchée!

La soirée se termine cependant sur du noir, je me rends compte que j'ai perdu le numérique! pensons que nous l'avons fait tomber dans le tuk-tuk au retour de PIO, nous retournerons demain dans le secteur pour voir si nous revonyons le tuk-tuk mais bon, peu de convictions...

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